Le cahier des charges était complexe :

• refaire en totalité seulement la moitié arrière de la librairie, en 3 semaines
• en même temps, apporter quelques compléments, changer la lumière et la banque d’accueil dans l’autre moitié, redonner de la transparence à la vitrine et la rendre transformable sans acrobaties
• conserver les éléments forts de l’identité du lieu, c’est à dire la façade et les lampes bleues.

Fort heureusement, nous avons pu préparer le chantier bien en amont et nous appuyer sur des entreprises qui ont accepté de jouer le jeu risqué d’un planning réellement très serré.

Pour l’arrière, il fallait alléger au maximum un espace étouffant, surchargé de signes, notamment du fait de la forte présence de sapin (étagères, garde-corps, poutres) et d’une « cabane escalier » vestige d’une époque bien révolue.
Nous avons choisi majoritairement des meubles blancs, très simples, qui se font complètement oublier, des poutres en acier, des garde-corps en acier et contre-plaqué clair.
Le libraire aimant chiner, il a posé aussi des meubles anciens pour les postes de travail.
Ayant aussi des goûts esthétiques affirmés, il a guidé le crayon de l’architecte pour le design des tables.

Un éclairage abondant en leds à ton chaud et une moquette d’un gris léger viennent renforcer cette impression que « les murs ont été poussés ».

Cet éclairage a été généralisé à toute la première partie, ce qui a permis de supprimer d’importantes zones d’ombres.
Le mobilier existant dans cette partie étant conservé, la banque d’accueil et les meubles de vitrines ont été dessinés et réalisés de manière à s’intégrer en douceur.

Le chantier a été réalisé en trois semaines, comme prévu.