La Parenthèse dégageait de prime abord deux émotions contradictoires, la joie, provoquée par une profusion de BD sidérante, puis la tristesse, engendrée par une vétusté sans amélioration possible en l’état. L’hiver le local était glacial, avec en plus très peu de lumière naturelle. Par ailleurs, en termes d’accessibilité PMR trois espaces importants posaient problème. Au départ le questionnement des libraires portait sur le chauffage, mais très vite la décision de transformer l’ensemble s’est imposée.
Les poteaux et les poutres en béton ont été utilisés plastiquement pour structurer l’espace majeur. Le béton a été conservé dans son état originel très grossier, très brut, et peint en rouge.
Des planchers en bois ont été créés pour rendre accessibles deux espaces, Occasion et Objets.
Trois baies qui étaient occultées ont été ré-ouvertes, un rideau qui masquait une quatrième a été enlevé, et la lumière pénètre maintenant très généreusement dans la librairie.
Le sol de l’espace central et les plafonds restant en l’état, hormis la peinture, tout le local a été équipé de chemins de câbles pour distribuer la lumière, avec des suspensions dans les espaces de circulation et des luminaires originaux en périphérie, au-dessus des colonnes.
Le mobilier a été créé pour répondre aux besoins spécifiques de la Parenthèse, nécessité impérieuse de linéaire pour les collections et valorisation d’une production importante par un facing maximisé. De plus, le secteur Occasion étant très important, avec des ouvrages de grandes valeurs, les meubles ont été conçus dans un esprit musée de la BD, dessin soigné, portes vitrées et éclairages intégrés.